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Page:Audibert Histoire et roman 1834.djvu/248

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« Il s’en était donc écarté ? Eh ! oui, sans doute, il était devenu dameret ; il languissait aux pieds d’une femme, il oubliait le sérail pour se faire un héros de boudoir. C’est encore lui qui le dit :

Allons, que le sérail soit fermé pour jamais,
Que la terreur habite aux portes du palais.

« De bonne foi, qu’est-ce qu’un sultan dont le sérail est ouvert, et qui, ne le faisant plus garder par la terreur, laisse apparemment tout le monde y entrer, ou du moins y porter des regards dont la témérité devrait donner la mort.

« Mon ami Geoffroy, le lendemain d’une représentation où j’avais joué ce rôle, imprima ceci : « Talma a retrouvé tout son talent dans ce vers :

« Que tout ressente ici le frein de l’esclavage ! »

« Oh l’étrange aveuglement de la malveillance ! ce n’était pas mon talent qui s’était