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Page:Audibert Histoire et roman 1834.djvu/347

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au cou, et ne reprit la toge qu’après la mort de ceux qui lui disputaient l’empire, c’est-à-dire de Nymphidius, préfet du prétoire ; de Fonteius Capiton, lieutenant en Germanie, et de Claudius Macer, commandant en Afrique.

Sa réputation d’homme sévère jusqu’à la cruauté le précédait à Rome. Il confirma cette opinion. Voulant faire rentrer dans leur premier état les troupes maritimes, à qui Néron avait donné le rang de soldats légionnaires, il envoya de la cavalerie contre elles, et les décima, parce qu’elles refusaient d’obéir.

Trois hommes logés dans son palais, et qui ne le perdaient pas de vue, le gouvernaient : c’étaient Vinius, son lieutenant en Espagne, homme d’une cupidité effrénée ; Lacon, d’assesseur devenu préfet du prétoire, insupportable par son arrogance, et l’affranchi Icélus, déjà honoré de l’anneau d’or et qui briguait le titre de chevalier.

Idem.