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Page:Audoux - La Fiancee.djvu/173

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AU FEU !


Le premier cri partit du troisième étage. C’était un cri sourd et voilé, comme si l’homme qui le poussait eût été à moitié étranglé.

Tous les locataires de la maison devaient l’avoir entendu ; cependant, personne ne bougea ; on eût dit que les gens attendaient un autre avertissement. Il vint, en effet, un peu plus clair, au bout d’un moment, et il fut suivi, presque tout de suite, d’un troisième, plein de force.

Aussitôt toute la maison fut comme secouée : les fenêtres et les portes se mirent à battre. On entendit des appels de femmes et des jurons d’hommes et bientôt l’escalier