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Page:Augier - Théatre complet, tome 7.djvu/22

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Jean.

Pour une apparition… et je continue.

Hortense.

Au fait, je n’ai trouvé personne pour m’annoncer… Je suis votre voisine, madame de Montlouis.

Jean.

Madame de Montlouis ?

Hortense.

Cela vous étonne ?

Jean.

Non, madame. (À part.) Quel dommage !

Hortense, à part.

Très beau, ce jeune Mohican !

Jean.

Voulez-vous entrer dans la maison pour attendre mon père ?

Hortense, regardant la façade.

Nous sommes bien ici. — Très joli, ce château ! beaucoup de caractère.

Jean.

Il me semble qu’en fait de château, vous n’avez rien à envier à personne.

Hortense.

Oh ! le mien a l’air d’une caserne. Je n’y suis que depuis hier, et je m’y suis déjà ennuyée quarante-huit heures.