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Page:Augustin Crampon - Les quatre Evangiles, Tolra et Haton, 1864.djvu/341

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CHAPITRE XIII


NÉCESSITÉ DE LA PÉNITENCE ; PARABOLE DU FIGUIER STÉRILE. — GUÉRISON D’UNE FEMME COURBÉE. — PARABOLES DU GRAIN DE SÉNEVÉ, DU LEVAIN (Matth. xiii, 31 ; Marc, iv, 30). — PORTE ÉTROITE (Matth. vii, 13 ; viii, 11). — RÉPONSE DE JÉSUS AUX MENACES D’HÉRODE (Matth. xxiii, 37, 39).


En ce même temps, quelques-uns vinrent raconter à Jésus ce qui était arrivé aux Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices[1]. Il leur répondit : Pensez-vous que les Galiléens fussent plus pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir été 3. traités ainsi ? Non, je vous le dis, et si vous ne faites 4. pénitence, vous périrez tous de la même manière. De même ces dix-huit sur qui tomba la tour de Siloé[2], et qu’elle tua, pensez-vous que leur dette fût plus grande que celle de tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, je vous le dis, et si vous ne faites pénitence, vous périrez tous de la même manière.

6 Il leur dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne[3] ; il vint pour y chercher

  1. Probablement dans le temple de Jérusalem. Il ne faut pas confondre ce massacre, dont l’histoire profane ne parle pas, avec ce qui est raconté dans les Actes, v, 37, et dans Josèphe, Antiq. xx, 5.
  2. Siloé était une fontaine située au pied du mont Sion ; la tour se trouvait dans le mur de la ville, à côté de la fontaine.
  3. Dans un angle du terrain, et non parmi les ceps, ce qui aurait été contraire à la loi (Deutér. xxii, 9).