Galilée. Car Jésus lui-même a rendu témoignage qu’un prophète n’est point honoré dans sa patrie[1]. Lors donc qu’il fut arrivé en Galilée, les Galiléens l’accueillirent, ayant vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de Pâque ; car eux aussi étaient venus à cette fête. Il vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin.
46 Or, il y avait à Capharnaüm un officier du roi[2] dont le fils était malade. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il l’alla trouver[3], et le pria de descendre en sa maison pour guérir son fils qui allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croyez point. L’officier lui dit : Seigneur, venez avant que mon fils ne meure. Allez, lui répondit Jésus, votre fils est plein de vie. Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et s’en alla. Comme il était en chemin, ses serviteurs vinrent à sa rencontre, et lui apprirent que son fils se portait bien. L’officier s’enquit d’eux de l’heure où il s’était trouvé mieux, et ils lui dirent : Hier, à la septième heure[4], la fièvre l’a quitté. Et son père reconnut que c’était l’heure à laquelle Jésus lui avait dit : Votre fils est plein de vie, et il crut, lui et toute sa maison[5].
- ↑ La véritable patrie de Jésus, né à Bethléem, n’était pas la Galilée ; on comprend néanmoins que saint Matthieu (xiii, 57) ait donné ce nom à Nazareth, où Notre-Seigneur fut élevé, et passa la plus grande partie de sa vie. D’autres, après en Galilée, sous-entendent : mais non à Nazareth.
- ↑ Hérode Antipas. Avec Ad. Maier, nous faisons rapporter le mot Capharnaüm à il y avait, et non à était malade.
- ↑ A Cana.
- ↑ Une heure après midi.
- ↑ « Que l’on puisse obtenir de Dieu et de l’Homme-Dieu, par la prière, des actes souverains qui n’auraient pas eu lieu sans la prière, cela me semble aussi manifeste que beau. Cela veut dire que l’homme, roi du monde, par
