croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Si je vous dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu écoute la parole de Dieu ; c’est parce que vous n’êtes pas de Dieu que vous ne l’écoutez pas.
48 Les Juifs lui répondirent : N’avons-nous pas raison de dire que vous êtes un Samaritain et possédé d’un démon ? Jésus répondit : Il n’y a point en moi de démon ; mais j’honore mon Père, et vous, vous m’outragez. Mais je n’ai pas de souci de ma gloire : il est quelqu’un qui en prendra soin et qui fera justice. En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort[1]. Les Juifs lui dirent : Nous voyons maintenant qu’un démon est en vous. Abraham est mort, et les Prophètes aussi, et vous dites : Si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera jamais la mort. Êtes-vous plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les Prophètes aussi sont morts ; qui prétendez-vous être ? Jésus répondit : Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu[2]. Cependant vous ne le connaissez point ; mais moi je le connais ; et si je disais que je ne le connais point[3], je serais menteur comme vous. Mais je le connais, et je garde sa parole. Abraham, votre père, a tressailli du désir de voir mon jour ; il l’a vu, et a été rempli de joie[4]. Les Juifs lui dirent : Vous n’avez pas encore cinquante ans, et vous avez vu
- ↑ La mort spirituelle.
- ↑ N’est rien : comp. v, 31. — Me glorifie, par les oracles des Prophètes qui m’ont annoncé, par le témoignage de Jean-Baptiste, par les miracles qu’il m’a donné de faire. — Lui que… Et si vous voulez savoir quel est mon Père, c’est celui dont vous dites avec orgueil qu’il est votre Dieu.
- ↑ Comp. vii, 28.
- ↑ Mon jour, le jour de ma