Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/23

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papier qu’elle trouvait, pour crayonner dessus des maisons, des arbres, des poules, etc. ; mais tous ces objets se distinguaient fort peu l’un de l’autre. Son père lui montrait à écrire et à compter ; sa mère lui apprenait un peu de français. Ses progrès étaient très-faibles ; son principal soin était d’échapper aux leçons.

Son caractère, quoiqu’assez bizarre, n’était cependant pas mauvais ; son cœur était bon. Rarement elle était entêtée, presque jamais querelleuse ; quoique turbulente, et un peu grossière, elle était assez douce avec ses jeunes compagnes ; elle n’aimait pas de rester à la maison ; enfin, elle n’était pas très-propre, et son plus grand plaisir était de se rouler sur le plancher ou sur le gazon.