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Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/427

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avec quelle frayeur vous découvrez qu’il n’y a point de verrou.

— Oh ! M. Tilney, vous m’épouvantez ! C’est là tout ce qui se trouve dans les livres. Je suis certaine que votre femme de charge n’est pas une vieille Dorothée. Vous n’avez sûrement pas fini votre description. Qu’y a-t-il encore ?

— Peut-être rien de plus alarmant pour la première nuit ; il vous faut surmonter l’éloignement que vous ressentez pour vous mettre au lit. Cependant vous êtes obligée de vous décider à y passer quelques heures ; vous vous livrez avec inquiétude à un léger sommeil ; mais, la seconde ou au plus tard la troisième nuit de votre arrivée, survient un orage des plus violens ; le bruit du tonnerre