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Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/671

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L’influence du vicomte et de la vicomtesse en faveur de Henri fut secondée par l’impression que fit sur le Général la conduite désintéressée de M. Morland, il pensa que le second rapport de Thorpe n’était pas plus vrai que le premier, que la vengeance semblait lui avoir inspiré, puisque Catherine aurait en mariage une dot considérable ; sa famille n’était pas pauvre et encore moins dans le besoin, comme Thorpe l’avait dit. Cette dot affaiblit beaucoup les motifs de son opposition et adoucit les regrets que son orgueil avait fait naître. De plus il parvint à se procurer secrètement la certitude que Fullerton était une libre propriété des Allen ; que ceux-ci n’avaient pas d’héritier substitué, comme l’avait assuré Thorpe.