Aller au contenu

Page:Austen - La Nouvelle Emma T3.djvu/131

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Woodhouse. La langue licencieuse de cette femme ne connaît aucune retenue. »

Emma n’eut plus à entendre de ces discours de parades, exclusivement étudiés pour elle, si éminemment ornés de « Ma chère demoiselle Woodhouse. » Madame Elton la laissa en paix. Elle ne fut plus exposée à être l’amie intime de l’aimable protectrice de Jeanne Fairfax, elle n’eut plus que sa part, comme tout le monde en général, de ce que madame Elton sentait, de ce qu’elle méditait ou faisait.

Elle s’amusait de ce qu’elle en entendait dire. Les attentions que madame Elton prodiguait à Jeanne excitèrent dans le cœur simple et bon de mademoiselle Bates une vive gratitude, qu’elle manifestait partout. Madame Elton était, suivant elle, la plus