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Page:Austen - La Nouvelle Emma T3.djvu/211

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je vous remercie, ma mère se porte fort bien. Elle est allée chez M. Woodhouse. Je lui ai fait prendre le schall que madame Dixon lui a envoyé lorsqu’elle s’est mariée. Il y en avait trois autres : on hésita long-temps pour savoir celui qu’on achèterait ; le colonel Campbell préféra celui qui était couleur d’olive. Ma chère Jeanne, ne vous êtes-vous pas mouillé les pieds ? Il n’est tombé que quelques gouttes, et il y avait un paillasson. M. Frank Churchill a tant de bontés. Oh ! M. Frank, les lunettes de ma mère n’ont pas bougé depuis. Elle parle souvent de vous et nous aussi, n’est-il pas vrai, Jeanne ? Ah ! mademoiselle Woodhouse, comment va la santé ? Nous sommes ici dans le pays des fées. Que vous êtes belle ! Comment trouvez-vous la coiffure de Jeanne, le premier perruquier de Londres ne ferait pas mieux. Ah !