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Page:Austen - La Nouvelle Emma T3.djvu/93

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cette bonté, mais je l’estime et la respecte. Henriette m’est bien supérieure par le charme et la félicité que cette tendresse de cœur procure. Ma chère Henriette, je ne vous changerais pas pour la compagne la plus spirituelle, la plus instruite et la plus clairvoyante du monde. Oh ! La froideur de Jeanne Fairfax ! Henriette en vaut cent comme elle ; et pour une épouse, la femme d’un homme d’esprit, elle serait inappréciable. Je ne nomme personne, mais heureux serait l’homme qui changerait Emma pour Henriette. »