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Page:Avenel - Histoire de la presse française, 1900.djvu/131

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CHAPITRE IV

LA PRESSE SOUS LA CONVENTION ET SOUS LE DIRECTOIRE
(1702-1799)

Déclaration de la Commune de Paris (10 août 1792). — Mesures radicales contre la Presse royaliste, au profit des feuilles révolutionnaires. — Roland subventionné par les fonds secrets de la Commune. — Mort héroïque du journaliste royaliste Durosoy. — Dernière efforts des organes partisans de Louis XVI. — Le Véridique ne s’annonce pas comme journal, pour « n’être point guillotiné et n’exposer personne à l’être ». — Le Journal français et le rôle énergique de son rédacteur Henri Nicolle de Ladevèze. — Lutte de presse circonscrite entre Girondins. Jacobins et Montagnards. — Presse girondine : Le Patriote de Brissot : résistance de Gyrey-Dupré aux commissaires provisoires de la Commune de Paris : le Courrier des 83 départements, de Gorsas : la Sentinelle, de Louvet ; le Thermomètre du jour, de Dulaure. — Décret de la Convention (9 mars 1793) mettant en demeure les députés-journalistes d’opter entre leur mandat ou leur journal. — Presse jacobine et montagnarde : Histoire des Brissotins, par Camille Desmoulins ; le Publiciste de la république française, de Marat ; le Père Duschesne, d’Hébert ; le Bulletin du tribunal criminel révolutionnaire, organe quasi officiel. — Application de la peine de mort aux délit de presse (décret du 29 mars 1793) par le Comité de sûreté générale ; ses victimes : les écrivains royalistes et les constitutionnels. — Comparution de Marat devant le tribunal révolutionnaire ; son acquittement triomphal. — Condamnation des Girondins. — Girey-Dupré devant l’échafaud. — La loi des suspects (17 septembre 1793) ; condamnation des imprimeurs-libraires Froullée et Levigneur, de Roch Marcandier, auteur du Véritable ami du peuple, par un sacré bougre de sans-culotte qui ne se mouche pas du pied, foutre, et qui le fera bien voir. — Hébertistes, Dantistes et Robespierristes. — Camille Desmoulins attaque le ministre de la guerre Bouchotte a propos de sa subvention pour l’envoi de nombreux exemplaires Père Duschesne aux armées de la République. — Le troisième numéro du Vieux Cordelier, chef-d’œuvre du journalisme français ; le Comité de Clémence et ses conséquences : Camille Desmoulins guillotiné (3 avril 1794). — Procès et exécution du libraire Gattey, des poètes André Chénier et Roucher. — Journaux officieux subventionnés par le Comité de Salut public. — Chute de Robespierre (9 thermidor) ; la presse recouvre sa liberté ; la Terreur blanche. — Montagnards et Thermidoriens : Fréron et la Jeunesse dorée. — Journaux contre-révolutionnaires : les Nouvelles politiques, la Quotidienne (La Harpe, Suard), le Courrier Républicain, le Censeur des Journaux, le Journal des Rieurs, l’Accusateur public. — Presse jacobine : le Journal universel, l’Ami du peuple : le Télégraphe politique. — Gracchus Babeuf et ses journaux : le Journal de la liberté de la presse, le Tribun du peuple ; le babouvisme. — Opposition des conventionnels à la liberté illimitée de la presse. — Marie Joseph Chénier, rapporteur de la loi du 12 floréal an III (Ier mai 1795), punissant du bannissement les individus qui, par les écrits ou leurs discours, provoqueraient