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Page:Bédier - Les Fabliaux, 2e édition, 1895.djvu/518

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IV. 
Théorie anthropologique : ils renferment des survivances de croyances, de mœurs abolies, dont l’anthropologie comparée nous donne l’explication 
 57
V. 
Théories des coïncidences accidentelles 
 62
VI. 
Théorie orientaliste : les contes dérivent, en grande majorité, d’une source commune, qui est l’Inde des temps historiques 
 67
VII. 
Que cette dernière théorie seule nous intéresse directement : car, seule, elle donne une solution au problème des fabliaux ; mais aucune des théories en présence ne peut la négliger : car, vraie, elle les ruine toutes 
 69
exposé de la théorie orientaliste et plan d’une
critique de cette théorie
I. 
Historique de la théorie : Ses humbles commencements de Huet à Silvestre de Sacy ; ses prétentions et son succès depuis Théodore Benfey 
 72
II. 
Ses arguments sous sa forme actuelle : Les contes, soutient-elle, nés dans l’Inde, sont parvenus en Europe, par voie littéraire et par voie orale, au moyen âge. Car : 1° Absence de contes populaires dans l’antiquité ; 2° Influence au moyen âge des grands recueils orientaux traduits en des langues européennes ; rôle des Byzantins, des Arabes, des Juifs ; 3° Survivance de croyances indiennes ou bouddhiques dans nos contes ; 4° Les versions occidentales de nos contes apparaissent comme des remaniements des formes orientales 
 79
III. 
Plan d’une réfutation, qui reprendra, dans les chapitres suivants, chacun de ces arguments 
 86
les contes populaires dans l’antiquité et dans
le haut moyen âge
I. 
Qu’il est téméraire de conclure de la non existence de collections de contes dans l’antiquité à la non existence des contes eux-mêmes 
 91
II. 
Les fables dans l’antiquité. Résumé des théories émises sur leur origine, destiné à mettre en relief cette vérité, trop souvent méconnue par les indianistes, que, lorsqu’on a fixé les dates des diverses versions d’un conte, on n’a rien fait encore pour déterminer l’origine du conte lui-même 
 93
III. 
Exemples de contes merveilleux dans l’antiquité : a) en Égypte ; b) en Grèce et à Rome : Midas, Psyché, les contes de l’Odyssée, Mélampos, Jean de l’Ours, le Dragon à sept têtes, le fils du Pêcheur, Glaucos, etc. 
 106
IV. 
Exemples de nouvelles et de fabliaux dans l’antiquité : Zariadrès. Les Fables Milésiaques. La comédie moyenne. Une narration de Parthénius. Silhon et Palléné. Contes d’Apulée, 
 .