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Page:Bélanger - Essai sur la solution numérique de quelques problèmes relatifs au mouvement permanent des eaux courantes, 1828.djvu/15

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projeté en dans la figure ci-contre. Par ce point, concevons le plan normal à l’axe, et rencontrant cet axe au point  ; ce plan est perpendiculaire à celui de la figure qu’il rencontre suivant la ligne .

Soient, en conservant d’ailleurs les notations de l’article précédent,

la longueur de l’axe, comprise entre le point et un point fixe du même axe, pris du côté de la source ;

la distance entre la molécule considérée et la ligne horizontale menée par l’axe dans le plan de la section transversale, laquelle ligne est projetée en  ;

l’angle formé avec l’horizon par la direction de l’axe au point , ou, ce qui est la même chose, par la direction de la vitesse du courant au point  ;

la pression du fluide au point  ;

le temps à partir d’un instant quelconque.

Je décompose la gravité qui agit sur le fluide au point en deux forces : l’une perpendiculaire à la direction de la vitesse, suivant l’ordonnée , et qui sera  ; l’autre dans le sens du mouvement, et qui sera . Ainsi les forces accélératrices appliquées au fluide, sont :

dans la direction du mouvement

et perpendiculairement au mouvement

Maintenant j’observe qu’attendu le mouvement sensiblement rectiligne du fluide, les molécules qui passent au point se meuvent comme si elles étaient sollicitées par une seule force accélératrice agissant dans la direction du mouvement, et égale à  ; et, en vertu du principe général de Dynamique, la pression est précisément celle qui aurait lieu dans l’état d’équilibre du fluide soumis aux forces accélératrices appliquées réellement, et à la force dirigée en sens contraire du mouvement.

Appliquant en conséquence les principes de l’équilibre des fluides, on aura les deux équations différentielles partielles