Les Grâces suivront à la piste,
Phébé guidera votre cours.
Émigrez, mais pour toujours,
Vieux petits culs nus d’Amours ;
Allez, Dieu vous assiste !
Emballez avec tous vos dieux
Flore et l’Aurore aux doigts de roses ;
Par leur nom appelons les choses,
Les choses n’en plairont que mieux.
Mon cœur à l’amant qui persiste
Se rend bien sans votre secours.
Sans vous j’aimerai toujours,
Vieux petits culs nus d’Amours ;
Allez, Dieu vous assiste !
En leur fermant la porte au nez
Parlait ainsi la tendre Lise,
Quand près d’eux passe une marquise
Dont à peine ils sont les aînés.
La dame, quoique moraliste,
Leur dit : Rendez-moi mes beaux jours.
Dans ma chambre et pour toujours,
Chers petits culs nus d’Amours i ,
Venez ; Dieu vous assiste !