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Page:Bérard - Un mensonge de la science allemande, 1917.djvu/180

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Io Tzetzes Chiliad. Histor. V, vers. 804-828, Chil. X, v. 441-474, et Chil. XII, v. 38-126 ;

Diodor Sic., III, 66 ibique Wesseling, tome I, p. 236, 237 ;

Spanhem. de Pr. V. Numism. vol. I, p. 83 sq.;

Plin. II. N. VII, 56 ;

Hygin. fab. 247 et fab. 277.

Villoison, Anecd. Gr. II, p. 187, p. 121-122..

Cl. Salmas. ad consecrat. templi in agro Herodis.

Rykl. Mich. von Goens, de Simonide Ceo, poeta et philosopho ;

Etc., etc., etc.

Outre les auteurs antiques, dont quinze ans de professorat lui avaient donné la familiarité, Wolf avait sans doute quelque connaissance de tous les modernes qu’il cite. Pour Wood, nous avons dans son texte quelques preuves qu’il l’a soigneusement dépouillé, au sens propre du terme. Pourtant ces preuves n’abondent pas. Alors qu’il est aisé de retrouver dans les Prolégomènes des pages de tant d’autres, il semblerait que Wolf n’avait pas l’Essay de Wood sur la table ; c’est un résumé plutôt sommaire et peu exact qui lui a fourni, semble-t-il, tels ou tels passages, à moins qu’il n’ait usé de cette traduction de Cl. Michaelis, que lui recommandait la Bibliotheca graeca :

Wolf.   Wood.
Page 44-45 : Etenim ut serio rem aggrediar, in Woodii argumentis multa sunt infirma, multa cupide quaesita.

Philosophorum etiam ad Socratem usque apud veteres pauca scripta constitisse ait ; in ipso Homero memoriam

  Page 229 : Les sept sages n’ont pas transmis à la postérité beaucoup de cette sagesse qui les a rendus célèbres... Thalès et Pythagore, dont les écoles peuplèrent la Grèce de philosophes, n’ont point laissé d’écrits et on en petit dire autant de