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Page:Baby - C.E. Casgrain — mémoires de famille, 1869.djvu/116

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C. E. CASGRAIN.

Une chose lui manquait cependant, c’était de vous voir auprès d’elle ; elle n’a cependant pas oublié les absents à qui comme aux autres elle a laissé sa bénédiction, avant de donner son âme à Dieu.......... »

Le révérend P. P. Point ajoutait ce qui suit :

« Je ne puis refuser aux désirs de mon cœur d’ajouter un mot à cette lettre et de vous parler d’une personne si chère à sa famille, si amie de tous ceux qui ont eu l’avantage de la connaître. Sa mort a été le plus beau couronnement de sa vie ; à mesure qu’elle approchait de la porte du tombeau ou plutôt de la porte du Ciel, elle semblait se rajeunir… J’ai été témoin du calme, de la sérénité, je pourrai dire même de la joie avec lesquels elle parlait de ce moment, que pendant sa vie, elle paraissait tant redouter. C’est la mort