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Page:Baby - C.E. Casgrain — mémoires de famille, 1869.djvu/141

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C. E. CASGRAIN.

Que l’amour de ce rien qu’on nomme renommée
N’a jamais enivré d’une vaine fumée ;
Qui de sa liberté forme tout son plaisir.
Et ne rend qu’à lui seul compte de son loisir !  !


Le passage suivant d’une lettre qu’il m’écrivit à cette même époque vous prouvera que je n’exagère rien, et qu’ici comme partout ailleurs dans ce récit, ma plume n’emprunte rien qu’à la vérité.

« Le bonheur dont nous jouissons à notre campagne ne peut se comparer à ce qu’on appelle ici[1] plaisir, c’est-à-dire, dîners, bals, promenades, etc., etc. Que les hommes sont vains et insensés, et combien je remercie la Providence de nous avoir éloignés de ce tourbillon bruyant et dangereux des villes qui fatiguent l’âme, au lieu de la nourrir et de la reposer. »

Le 2 juillet 1840 naquit votre frère Alfred, et le 27 avril 1842 votre frère

  1. M. Casgrain était à Québec alors, 14 février 1810.