pour lui dimanche dernier. Je continuerai longtemps mes pieux memento, quoique je sois bien persuadé qu’il n’en a plus besoin. J’ai entendu dire à plusieurs prêtres qu’ils le regardaient comme un saint, et qu’ils garderaient volontiers de ses reliques. Vous ne sauriez vous faire une idée des regrets et du deuil que cette mort a jetés dans tout notre quartier. Nous voyons accomplies à la lettre ces paroles du Psalmiste : « In memoria æterna erit justus, » la mémoire du juste sera éternelle.
Mardi, à trois heures P. M., M. Pierre accompagné de Philippe, a eu la complaisance d’arrêter un peu au Collége, pour nous donner la consolation de payer au défunt un dernier tribut de reconnaissance, dans l’endroit même où il se plaisait tant à nous visiter.
Le corps, après avoir été déposé dans