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Page:Baby - C.E. Casgrain — mémoires de famille, 1869.djvu/210

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APPENDICE.

rable dont vous me traitez, dans votre lettre du vingt-sept du mois dernier, qui m’a été remise au moment de mon départ de la Rivière-Ouelle, et à laquelle je n’ai pu répondre qu’à mon arrivée ici.

« Il m’est bien flatteur que l’acceptation de la charge de second Commissaire des Travaux Publics ait rencontré l’approbation de mes concitoyens, dans ma localité, et surtout celle de Messieurs les Directeurs du Collége de Sainte-Anne, ces dignes membres d’une maison que j’ai toujours affectionnée.

« Je sens combien j’ai perdu en m’éloignant d’amis aussi sincères que respectables, dont la fréquentation était une des plus grandes jouissances de ma vie, et dont le souvenir me sera infiniment cher.

« Veuillez recevoir l’assurance de ma haute considération et du respect profond, avec lequel j’ai l’honneur de me souscrire,

Messieurs,
« Votre très-humble serviteur et ami dévoué,
« C. E. Casgrain. »