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Page:Bacon - Œuvres, tome 15.djvu/308

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même, lorsqu’il répond à certaines étoiles de la première ou de la seconde grandeur, et à celles qui jettent le plus d’éclat, telles que Sirius, Regulus ou l’Épi (de la Vierge) excite de très grandes chaleurs. Il est également certain que les effets de la chaleur dépendent beaucoup de sa durée ; les effets de toute espèce de force ou d’agent naturel étant, comme l’on sait, proportionnels à la durée de son action ; car d’abord cette action a besoin d’un certain temps, pour produire son effet, et il en faut beaucoup pour augmenter sensiblement cet effet. En conséquence, l’effet de la durée de la chaleur est de convertir une chaleur égale et uniforme, en une chaleur progressive et par conséquent inégale ; comme on en voit des exemples et des preuves dans ces chaleurs si fortes qui se font sentir quelques temps après le solstice d’été, et quelques heures après midi. Car, quoique, dans ces deux temps, la chaleur produite par l’action actuelle du soleil, qui est alors moins élevé sur