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Page:Baillargeon - La Neige et le feu, 1948.djvu/101

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gens qui ne pensent jamais à se montrer généreux. »

Tout en parlant, il entraîna Boureil dans un restaurant minable situé dans une petite rue à côté du parc. Après le repas, ils allèrent se promener sur la pelouse.

— Entre le parc et la Cité, dit Mack, quel besoin d’aller à la campagne ? Je plains ceux qui doivent sortir de Paris pour respirer dans le grand air.

Mack entraîna encore son compagnon chez un marchand de fruits :

— Souvent, expliqua-t-il, les pêches les plus chères ne sont pas assez mûres. Elles se conservent mieux peut-être. Mais moi, c’est pour les manger tout de suite dans ma chambre.

Il pivota sur un pied, et salua Boureil :

— Courage ! fit-il.

Souvent il avait l’air d’ébaucher un pas de danse écossaise.