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Page:Baillargeon - La Neige et le feu, 1948.djvu/150

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puisse être par ailleurs, ils le trouvent obscur, et le disent bien haut. Comment saisiraient-ils l’objet d’un nouveau livre ? On ne s’entend pas encore sur celui d’aucun des dialogues de Platon, non plus que sur leurs dates, leur authenticité, leur ironie. Enfin il y en a beaucoup qui tardent à reconnaître un chef-d’œuvre pour n’avoir pas été les premiers à le découvrir. Malgré tout, un bon livre finit par percer après la mort de l’auteur…

— Puisque les critiques sont dispensés de plaire, je critiquerai moi-même.

— À quoi bon ? Pour ma part, je n’ai jamais pu m’intéresser à une œuvre écrite à propos d’une autre sans lire d’abord celle-ci ; mais je n’avais que faire ensuite de lire la première sinon pour me rafraîchir la mémoire.

— Il ne faut donc pas écrire ?