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Page:Baillon - Le Perce-oreille du Luxembourg, 1928.djvu/187

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III



Je ne sais comment, arrivé au quai, au lieu de tourner à droite je tournai à gauche. Présenter cet homme à une demoiselle que je ne connaissais pas, qui ne voulait même pas me voir ! Ah ! Dupéché ! Dupéché véniel, Dupéché mortel, Dupéché contre le Saint-Esprit ! Mes mensonges me tenaient bien. Je me les racontai, comme si je m’adressais à un autre. « Voilà, pour Dieu sait quelles raisons, alors que tu te trouvais très mal engagé dans une marotte, tu as pris pour ton compte l’histoire de la bague et de la rupture, ce qui était vrai pour Charles, faux pour toi… Tu as raconté tes stations, ton besoin d’être son chien, ce qui était vrai pour Charles et, pour d’autres motifs, vrai pour toi. De ce faux, de ce vrai, Dupéché a conclu, a feint de conclure, qu’elle est ton amie, une amie familière à qui l’on présente un camarade et sans cérémonie. Comment te tirer de là ? Et pourquoi te jette-t-il dans cet embarras ?