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Page:Baillon - Par fil special, 1924.djvu/192

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— J’ai failli me noyer. Annoncez-le.

… Et celui qui jouait aux cartes :

— Pas de jeu : le valet, le dix et le sept. Et j’ai gagné !

Celui-ci, reçu une fois par hasard, amène des amis, se colle sur une chaise, vous taperait sur le ventre :

— Té, mong bong, je suis de la boîte.

Il y a la somnambule et son barnum qui tantôt s’exhiberont en public :

— Pour vous montrer, Messieurs et dames, nous allons procéder à nos plus belles expériences… Un mouchoir, s’il vous plaît.

Il y a le Monsieur, au vaste front, qui déballe sur votre table un jeu de petites roues et de gentils engrenages :

— Cela ne demande qu’à marcher. Il ne manque qu’un million.

… Et le bon vieillard dont la voix et les mains ont la tremblote :

— Vous imprimez là le chiffre 5.889. Ne lirait-on pas plus exactement 5.888 ?

Celui-ci ne boit que de l’eau :

— Aussi, tâtez ces muscles !

Celui-là ne mange que des carottes :

— Donnez-moi la main.

— Aïe !

— Hein ? Quelle force !

Cet autre est calculateur :