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III


La révolution du 24 février rouvrit à Bakounine les portes de la France. Il se hâta de revenir à Paris ; mais bientôt la nouvelle des événements de Vienne et de Berlin le décida à partir pour l’Allemagne (avril), d’où il espérait pouvoir prendre part en Pologne aux mouvements insurrectionnels. Il passa par Cologne, où Marx et Engels allaient commencer la publication de la Neue Rheinische Zeitung ; c’était le moment où la Légion démocratique allemande de Paris, qu’accompagnait Herwegh, venait de faire dans le grand-duché de Bade cette tentative insurrectionnelle qui aboutit à un si lamentable échec ; Marx attaqua Herwegh avec violence à ce sujet ; Bakounine prit la défense de son ami, ce qui amena une rupture entre lui et Marx. Il a écrit plus tard (1871, manuscrit français) : « Dans cette question, je le pense aujourd’hui et je le dis franchement, c’étaient Marx et Engels qui avaient raison : ils jugeaient mieux la situation

    worden, — alle selbst aber von Kopf zu den Füssen durch und durch kleinstädtische Bourgeois. Mit einem Worte Lüge und Dummheit, Dummheit und Lüge. In dieser Gesellschaft ist keine Möglichkeit einen freien, vollen Athemzug zu holen. Ich halte mich fern von ihnen und habe ganz entschieden erklärt, ich gehe in ihren kommunistischen Handwerkerverein nicht und will mit ihm nichts zu thun haben. »