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Page:Bakounine - Lettres à Herzen et Ogarev, trad. Stromberg, Perrin, 1896.djvu/31

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parmi les papiers de Weitling, et qui, cependant ne furent pas confisquées. Il était en relation avec Tollen, Frœbel, le professeur Vogeli (M. Henri ?) Il correspondait aussi avec le célèbre Ruge.

« Après son départ, il laissa des dettes considérables, malgré que Tollen eût beaucoup payé pour lui, notamment aussi 100 francs de loyer à M. Stadler, chez lequel Bakounine avait abandonné sa bibliothèque. »

Tout cela fut communiqué à l’ambassade russe. Le 17/29 septembre, 1843, A. de Struve, ambassadeur russe à Berne, écrivit au gouvernement de Zurich, en réponse à sa communication du 10 septembre[1].

« Le soussigné n’a pas tardé de porter à la connaissance du ministère impérial les renseignements qu’elle renferme sur le sieur Bakounine, dont les liaisons avec les personnes compromises dans le procès intenté à Zurich au communiste Weitling, ont dû attirer l’attention de la Légation Impériale. Le sieur Bakounine continuant à séjourner dans ce pays, elle serait très reconnaissante de toutes les informations concernant les allures de ce voyageur qui pourraient parvenir à la connaissance du gouvernement de Zurich ».

Le 18 février 1844 la Kantonalpolizeidirection (Direction de la police cantonale) de Berne informe le conseil de police de Zurich, sur sa requête datée du 15 février, que Bakounine avait séjourné pendant un certain temps à Berne, mais qu’il avait quitté la ville depuis quelques jours, sans demander de passeport à

  1. Suit le texte original de ce document. (Trad.)