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Page:Bakounine - Lettres à Herzen et Ogarev, trad. Stromberg, Perrin, 1896.djvu/353

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notre amitié et notre honneur commun, pour notre cause elle-même, sois plus tempéré quant à la boisson, et surtout observe la juste mesure.


Toujours à toi M. B.


Tu as peine à déchiffrer mon écriture, de sorte que si tu te chargeais de corriger les épreuves de mon livre à toi seul, cela amènerait immanquablement des embrouillements. Tu me ferais parler un autre langage ce qui me jetterait dans le désespoir. Je tiens beaucoup à ce que ma brochure ou mon livre[1] soit correctement imprimé, c’est pourquoi, je te le répète encore une fois ; une intelligence vaut bien, deux en valent mieux.

Embrasse pour moi Marie.



DEUX LETTRES DE BAKOUNINE


5 avril 1871, Locarno.


1. À Jean.


Voici une lettre pour Varlin ; je m’empresse de te l’envoyer aujourd’hui même, au cas où, sur les instigations de notre impatient ami Ross[2] tu te serais décidé de partir pour Paris, avant que mes affaires et surtout mes ressources pécuniaires m’eussent permis de me rendre chez vous. Je vous en ai déjà parlé

  1. « L’empire Knouto-germanique et la Révolution sociale », 1re partie, Genève, 1871 (Trad.).
  2. Nom d’emprunt d’un révolutionnaire russe, élève et émule de Bakounine, qui, autrefois, joua un rôle considérable au milieu des réfugiés russes à Genève, et qui trahit l’amitié de Bakounine (Trad.).