Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/171

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tuées, écrasés par les flèches, disaient, d’une voix rauque : « Nous (devons) tuer toute cette armée, qui nous entoure.

1383. Tous ces Pândouides s’approchent, après avoir tué les éléphants ». Mais le très fort Açvatthâman, ayant entendu leurs paroles.

1384. Alla, avec Kripa et Kritavarman, là où était le Soubalide, après avoir tué la terrible armée du roi des Pâñcâlas.

1385-1387. Quand ces très grands archers eurent abandonné l’armée des chars, et se furent dirigés (vers le but qu’ils s’étaient proposé), ô roi, les Pândouides, ayant à leur tête Dhrishtadyoumna, s’avancèrent, tuant les tiens. En voyant ces grands guerriers qui accouraient joyeux (pour les détruire), et les héros (de leur propre parti) qui les quittaient, (les hommes qui composaient) ton armée pâlirent, ne conservant plus l’espoir de vivre.

1388, 1389. Les voyant entourés, avec leurs armes épuisées, je fis le sacrifice de ma (propre vie) vie ; je m’établis dans le lieu où était le Çaradvatide, et, avec une armée à deux corps (de troupes) je combattis, moi cinquième, contre l’armée des Pâñcâlas.

1390. Nous cinq, écrasés par les flèches (d’Arjouna) qui porte un diadème, (nous fûmes) mis en fuite. Il s’engagea là un grand combat entre nous et le très formidable Dhrishtadyoumna.

1391. Vaincus par lui, nous nous éloignâmes du combat, et je vis le grand guerrier Satyakide s’approcher (de nous).

1392, 1393. Le grand héros courait sur moi avec quatre cents chars. Délivré de Dhrishtadyoumna, dont l’attelage