Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/175

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1417. Tué, cet excellent maître de char, tomba de son char à terre comme l’arbre koutaja, brisé par le vent, (tombe) de la montagne.

1418. Et (Bhîmasena) tua dans le combat, l’un après l’autre, chacun avec deux flèches, à la tête de l’armée, tes fils Doushpradharsha et Soujâta.

1419, 1420. Ces deux excellents maîtres de chars tombèrent, le corps percé de (flèches) çilîmoukhas. Alors Bhîma abattit dans la bataille, avec une bhalla, ton fils Dourvisaha, qu’il voyait accourir au combat. Ce (prince) tomba de son char à la vue de toute l’armée.

1421. Cependant Çroutarvan, furieux, voyant plusieurs de ses frères tués par un seul (combattant), s’approcha de Bhîma

1422. En déchargeant un très grand arc doré, et faisant pleuvoir de nombreuses flèches, terribles comme le feu ou le poison.

1423. Ô roi, ayant coupé l’arc du fils de Pândou, il le couvrit de vingt flèches, après lui avoir brisé son arc dans la bataille.

1424. Alors, ayant pris un autre arc, le très fort Bhîmasena écrasait ton fils (de traits), en lui criant « : arrête, arrête ! »

1425. Le combat de ces deux (héros) fut grand, effrayant, présentant des aspects variés, pareil à celui qui se fit admirer jadis entre Jambha et (Indra) Vâsava.

1426. La terre, ainsi que le ciel, aux (quatre) points cardinaux et dans les espaces intermédiaires, fut couverte par les flèches aiguës, pareilles au bâton d’Yama, lancées par ces deux (guerriers).

1427. Alors Çroutarvan furieux, ayant pris un arc,