Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/220

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tu consentirais à céder l’empire du monde. Ou bien, après nous avoir vaincus, gouverne l’univers, ou bien, (si tu es) tué par nous, (atteinds) les mondes supérieurs de Brahma. Ô roi, tant que toi et moi nous serons tous les deux vivants, tous les êtres douteront (de quel côté est) la victoire. Ta vie, ô imprudent, est maintenant en mon pouvoir.

1812. Je pourrais te la laisser, si c’était mon bon plaisir, mais il n’est pas avantageux que tu vives, car, entre autres méfaits), tu t’es efforcé de (nous) faire brûler.

1813. Nous avons été poursuivis par toi, au moyen de serpents et de poisons. Tu as essayé de nous noyer et tu nous as ravi notre royaume, ô roi.

1814. (Nous avons été tourmentés) par les paroles (injurieuses) de nos ennemis, et par les outrages faits à Draupadî. C’est pourquoi, ô méchant, il n’y a plus de vie pour toi.

1815, 1816. Lève-toi, lève-toi, viens au combat, cela vaudra mieux. Ces héros victorieux prononcèrent encore, de part et d’autre, divers discours, ô maître des hommes.