Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/274

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dans les védas, livré à un très grand ascétisme (qui avait été couronné de) succès, accorda à ce tîrtha les trois faveurs (suivantes) :

2291. À partir d’aujourd’hui, l’homme (qui se sera) baigné dans ce tîrtha de la grande rivière, en retirera le fruit salutaire (que procure) le sacrifice d’un cheval.

2292. À partir d’aujourd’hui, la crainte même des bêtes sauvages n’existera plus ici, et en peu de temps on y obtiendra d’excellents résultats.

2293. Après avoir ainsi parlé, le mouni au grand éclat s’en alla au Tridiva. Ainsi cet adorable et majestueux Rishtishenien (vit ses efforts couronnés de) succès.

2294. Dans ce même tîrtha, le majestueux Sindhoudvîpa, et Devâpi, ô grand roi, obtinrent l’éminente dignité de brahmanes.

2295. Et de même, ô mon cher ami, le Koucikien, qui pratiqua constamment l’ascétisme et dompta ses sens, (y) obtint la même faveur, par des austérités bien entendues.

2296. Il y avait un grand Kshatriya, appelé Gâdhi, dont la renommée s’étendait sur la terre (entière). Le majestueux Viçvâmitra était son fils, ô roi.

2297. Ô mon cher, ce roi descendant de Kouçika était un grand ascète. Ce grand ascète, après avoir sacré (roi) son fils Viçvâmittra,

2298. Songea à abandonner la vie, et ses sujets, inclinés (devant lui), dirent : « grand sage, il ne faut pas nous quitter. Protège-nous contre les grands dangers (qui nous menacent). »

2299. Alors Gâdhi, ainsi supplié, répondit à ses sujets : « Mon fils sera le protecteur du monde entier. »

2300. Après avoir ainsi parlé, Gâdhi mit Viçvâmitra à