Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/377

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3154. Reposera sur le sol de la terre, abandonnant la royauté, la vie et le bonheur. Aujourd’hui, en apprenant que son fils est tué, le roi Dhritarâshtra

3155. Se souviendra de l’action mauvaise (qu’il a commise et qui avait) pris naissance dans la pensée de Çakouni. Ô tigre des rois, l'énergique Bhîma, après avoir ainsi parlé et pris sa massue,

3156. S’avança en provoquant (Douryodhana) au combat, comme Çakra (provoqua) Vritra. En voyant (ton fils) qui se tenait, la massue haute, pareil à la montagne Kailâsa,

3157, 3158. Bhîmasena, irrité, dit encore à Douryodhana : « Rappelle-toi cette mauvaise action, que le roi (ton père) et toi, avez commise a Vâranâvata ; que Droupadî, qui était au moment critique de son mois, maltraitée au milieu de l'assemblée.

3159. Que le roi (Youdhishthira) fut trompé au jeu de dés, ce qui était ton œuvre et celle du Soubalide. (Rappelle-toi encore) que les grandes peines que nous avons endurées dans les bois étaient causées par toi.

3160. (Souviens-toi) aussi que dans la ville de Virâta (nous avons dû), en quelque sorte, (pour nous cacher), rentrer dans le sein (de notre mère). Aujourd'hui, je me souviens, grâce au ciel, de toutes ces (offenses, quand) je te vois (en face de moi), ô insensé.

3161. Le majestueux fils de la Gangâ, le meilleur des maîtres de chars, (après s'être fait) tuer dans l’intérêt de ta (cause) par le Yajñasenien, repose sur un lit de flèches.

3162. Drona, Karna et le majestueux Çalya sont tués. Çakouni, cause première du feu de la guerre, est tué (aussi).