Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/441

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au roi Janamejaya tout le Maliâbbârata, pour le purifier du meurtre d’un brahmane, dont il s’était involontairement souillé, et il reprend ici la parole. Cette sorte d’interpolation va durer près d’un millier de Çlokas, et contiendra le récit de plusieurs légendes de la rivière sacrée la Sarasvati.

9. Çl. 1981. Le mot tîrtha veut dire : « bain sacré ». Comme cette expression va revenir à chaque pas pendant plusieurs centaines de Çlokas, nous emploierons dorénavant dans ce sens, le mot sanscrit lui-même.

10. Çl. 1988. Le mot ritvij désigne une classe particulière de prêtres, nécessaires dans les sacrifices.

11. Çl. 2013. Daksha, fils de Brahma, un des Prajâpatis ou créateurs.

12. Çl. 2040. Le texte est mal numéroté. De 2031 on saute à 2040, sans qu’il y ait de lacune apparente.

13. Çl. 2062, 2063. Le mot udapâna veut dire : fontaine. Le dictionnaire de Saint-Pétersbourg le donne comme le nom d’un village, mais non d’un tîrtha.

14. Çl. 2166. Je n’ai pas trouvé dans le dictionnaire de Saint-Pétersbourg, le mot bâhlikhilya. Au mot vâlikhilya on renvoie à vâlakhilya, où l’on trouve enfin que c’étaient certains petits rishis, de la hauteur du pouce.

15. Çl. 2205. Il y a lieu de distinguer ici, Gaya, roi de la ville de Gayâ, et les Gayas, habitants de cette ville.

16. Çl. 2211. Le traducteur anglais ne rend pas le premier demi çloka 2211. Il explique, dans une note, que ce demi çloka est certainement une interpolation.

17. Çl. 2240. Je n’ai pas adopté pour Smayâdikam, le sens donné par le dictionnaire de Bôhtlingk, qui, cependant, fait allusion à ce passage même du Mahâbhârata. La signification indiquée par le dictionnaire, impliquerait que le rishi entend justifier pleinement son action, puisqu’il dirait au dieu, que ce qu’il a fait était conforme à sa dignité. Comme au çloka suivant, il demande à Mahâdeva, que ses mérites ascétiques n’en soient pas diminués, il me semble plutôt qu’il reconnaît avoir eu tort, et qu’il plaide les circonstances atténuantes. J’ai donc fait de smayâdikam, un mot composé : ayant pour premier l’étonnement, causé par l’étonnement.

18. Çl. 2259. Au çloka précédent, il y avait que la gêne que la tête du rakshasa causait au rishi, l’empêchait d’aller aux tirthas. Nous voyons ici qu’il les visite tous. Il y a donc, entre les deux