Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/58

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

resté des armées, (après) les combats (précédents), comment les ennemis et nous étions préparés au combat.

405. Ô excellent Bharatide, onze milliers de chars, dix mille sept cents éléphants,

406. Deux centaines de mille chevaux en entier, et trois dixaines de millions d’hommes : telle était ton armée, ô excellent Bharatide ;

407. Six milliers de chars, six milliers d’éléphants, dix milliers de chevaux et une dizaine de millions de fantassins, ô Bharatide,

408. Voilà ce qui restait de l’armée des Pandouides (à mettre) en bataille. Ceux-là seulement se réunirent pour le combat, ô excellent Bharatide.

409. Ô Indra des rois, excités (par la colère), désirant la victoire, soumis fermement aux désirs du roi de Madra, nous nous levâmes pour rencontrer les Pandouides.

410. De même, les héros Pandouides, victorieux dans les combats (précédents), s’approchèrent (de nous) avec les tigres des hommes, les glorieux Pâñâlas.

411. Ainsi, ô grand roi, ces tigres des hommes, désireux de se tuer réciproquement, s’approchèrent (les uns des autres) au point du jour.

412. Alors commença entre les tiens et les ennemis, qui se tuaient les uns les autres, un combat terrible, épouvantable.