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Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/399

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CHAPITRE XXXV


SUITE DU PRÉCÉDENT


Argument : Vyâsa expose les expiations prescrites pour les différentes fautes.


1241. Vyâsa dit : S’il ne commet pas de nouvelles fautes, l’homme se purifie de son péché par l’ascétisme, les œuvres (prescrites), et la libéralité.

1242. Ne mangeant qu’une fois le jour, se servant soi-même, pratiquant la mendicité un crâne à la main et portant le khatvânga (bâton de moine mendiant, formé d’une triple tige et couronné d’un crâne), se faisant brahmacârin, toujours prêt à agir,

1243. Ne murmurant pas, couchant sur la terre, confessant son crime dans le monde, pendant douze années complètes, le brahmicide est délivré (de son péché).

1244. Ou bien (qu’il s’offre) de lui-même, comme but, à ceux qui exercent le métier des armes, sur l’avis de gens instruits, ou bien (encore), qu’il se jette trois fois, la tête la première, dans un feu allumé,

1245. Ou qu’il parcoure cent yojanas, en récitant successivement les védas, ou qu’il donne tout son bien à un brahmane instruit des védas.

1240. Ou bien (qu’il donne, à un brahmane instruit), assez de biens pour assurer sa vie, ou bien une maison