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Page:Balzac- Traité de la vie élégante - 1922.djvu/51

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neuve, toute vieille, toute jeune, toute fière, toute pimpante, toute approuvée, corrigée, augmentée et ressuscitée par ce monologue merveilleusement moral, religieux, monarchique, littéraire, constitutionnel, égoïste : « J’éclabousse, je protège, je… », etc.

Car les principes d’après lesquels se conduisent et vivent les gens qui ont du talent, du pouvoir ou de l’argent, ne ressembleront jamais à ceux de la vie vulgaire.

Et personne ne veut être vulgaire !…

La vie élégante est donc essentiellement la science des manières.

Maintenant, la question nous semble suffisamment abrégée et aussi subtilement posée que si S. S. le comte Ravez s’était chargé de la proposer à la première Chambre septennale.

Mais à quelle gent commence la vie élégante, et tous les oisifs sont-ils aptes à en suivre les principes ?

Voici deux aphorismes qui doivent résoudre tous les doutes et servir de point de départ à nos observations fashionables :


vii

Pour la vie élégante, il n’y a d’être complet que le centaure l’homme en tilbury.