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Page:Balzac - Œuvres complètes, éd. Houssiaux, 1855, tome 19.djvu/164

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PAQUITA, lui donne un soufflet.

Fat !

QUINOLA.

Charmante ! (Elle sort.)


Scène XIX.

Les mêmes, moins PAQUITA.
MONIPODIO.

Venez au Soleil-d’Or, je connais l’hôte, vous aurez crédit.

QUINOLA.

La bataille commence encore plus promptement que je ne le croyais.

FONTANARÈS.

Où trouver de l’argent ?

QUINOLA.

On ne nous en prêtera pas, mais nous en achèterons. Eh ! que vous faut-il ?

FONTANARÈS.

Deux mille écus d’or.

QUINOLA.

J’ai beau évaluer le trésor auquel je songe, il ne saurait être si dodu.

MONIPODIO.

Ohé ! je trouve une bourse.

QUINOLA.

Tiens, tu n’as rien oublié. Eh ! Monsieur, vous voulez du fer, du cuivre, de l’acier, du bois… toutes ces choses-là sont chez les marchands. Oh ! une idée ! Je vais fonder la maison Quinola et compagnie, si elle ne fait pas de bonnes affaires, vous ferez toujours la vôtre.

FONTANARÈS.

Ah ! sans vous, que serais je devenu ?

MONIPODIO.

La proie d’Avaloros.

FONTANARÈS.

À l’ouvrage donc ! l’inventeur va sauver l’amoureux. (Ils sortent.)

Fin du premier acte.