Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/105

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

comme celui-ci, de sa nature, est borné tandis que l’autre est infini, nul moyen de calculer, sous l’empire bientôt prédominant de cette furieuse, la violence des impressions auxquelles l’homme peut être livré.

En parcourant cette habitation où, après deux ans d’absence, il s’était figuré ne plus trouver que la mélancolie des souvenirs, Marie-Gaston n’avait pu faire un pas, rencontrer sur son chemin un objet, sans qu’à la fois tous ses jours de bonheur et de dénouement funeste qui les avait couronnés vinssent se dresser devant lui.