Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/133

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de demander à un domestique ce qui se passait.

— Ce n’est rien, monsieur le comte, lui fût-il répondu, c’est M. René qui, en voulant fermer un tiroir, s’est pincé le bout du doigt.

Le pair de France ne crut pas devoir se transporter sur le lieu du sinistre ; il savait qu’en pareil cas, sous peine d’être vivement rabroué, il fallait laisser sa femme donner un libre cours à l’exagération de sa sollicitude maternelle.

Comme il revenait prendre place à son