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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/164

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les gens qui ont résolu de se tourmenter ; d’abord vous regardez dans les livres de médecine, ce qui est le comble de l’imprudence. Je vous défie de lire la description d’une maladie, sans croire la reconnaître chez vous ou chez ceux qui vous intéressent ; ensuite vous confondez tout : les effets de la peur avec les effets d’une maladie chronique, quand rien au monde n’est plus différent.

— Mais non, je ne confonds rien, et je sais bien ce que je dis ; êtes-vous donc à apprendre que, dans notre pauvre machine humaine, s’il existe quelque partie antérieurement affectée, c’est sur ce point que vont retentir toutes les émo-