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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/182

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— J’ai reçu ce matin, reprit Jacques Bricheteau, une lettre d’Arcis-sur-Aube : ma tante, la mère Marie-des-Anges, me fait aviser par le notaire de M. Sallenauve d’une ignoble intrigue qui s’organise et que l’absence de notre ami pourrait compliquer gravement. Je ne comprends pas l’idée qu’il a eue de disparaître sans prévenir aucun de ceux qui peuvent lui porter quelqu’intérêt.

— Qu’il ne vous ait pas averti, repartit madame de l’Estorade toujours sur le même ton, cela peut en effet vous surprendre, mais pour ce qui est de mon mari et de moi, il n’y a pas à s’en étonner beaucoup.