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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/216

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— Renée, vous m’aimez donc ? vint lui dire à voix basse son mari.

— Êtes-vous fou de me faire cette question ? lui répondit la comtesse en le regardant de son air le plus affectueux.

— Eh bien ! il faut que je vous fasse un aveu : la lettre apportée par Philippe, je l’avais lue.

— Je ne m’étonne plus, dit madame de l’Estorade, du changement qui s’était opéré en vous, mais moi aussi j’ai une