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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/240

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peu réjouissants pour sa considération : disant, tantôt qu’il n’était pas vrai que le marquis de Sallenauve fût son père, tantôt, qu’il n’était pas vrai qu’il y eût même un marquis de Sallenauve encore existant. Dans tous les cas, sa conclusion était que le Sallenauve de nouvelle date était un sans-cœur, qui méconnaissait ses parents ; mais elle ajoutait qu’elle saurait bien lui faire rendre gorge et qu’avec l’aide de l’habile homme venu lui prêter l’appui de ses conseils, M. le député pouvait être tranquille et qu’on le ferait danser.

— Je ne m’y oppose pas, répondit Rastignac ; mais, à l’appui de ses affir-