Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/259

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

demanda Rastignac, en avez-vous l’ombre ?

— Tout à l’heure, vous conveniez vous-même, fit remarquer Maxime, qu’on peut toujours intenter un mauvais procès.

— Au civil oui, mais au criminel, si l’on échoue, le fait est bien autrement grave, et l’on échouerait, car il s’agit de s’inscrire en faux, sans aucune espèce de preuves, contre un acte rédigé par un officier public. Ce serait là de la belle besogne ; même avant le débat public l’affaire se terminerait nécessairement par