Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/57

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Vous vous trompez, dit le député, républicain théorique, d’occasion, d’avenir, je n’ai préventivement aucune haine contre la dynastie régnante ; je trouve même que, dans son passé panaché, si je puis ainsi parler, d’affinités royales et de révolution, il y avait tout ce qu’il fallait pour répondre aux instincts à la fois libéraux et monarchiques du pays ; mais vous auriez bien de la peine à me persuader que, dans le chef actuel de cette dynastie, ne se rencontrent pas de ces instincts excessifs d’influence personnelle qui, à la longue, minent, dénaturent et font crouler les plus belles comme les plus fortes institutions.

— Oui, dit ironiquement Rastignac, et