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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/77

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gage technique, vis-à-vis à sa fille qui rayonnait d’orgueil et de joie.

Dans un moment où, par la combinaison des figures, Naïs était amenée à donner la main à sa mère :

— Pauvre maman, lui dit-elle, en la lui serrant d’un mouvement passionné, sans lui pourtant tu ne m’aurais pas là !

L’imprévu et la forme de ce souvenir agirent si vivement sur madame de l’Estorade que, reprise de ce saisissement nerveux qu’elle avait éprouvé lors de l’ac-