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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/10

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M. LE PRÉSIDENT. — La parole est à M. de Sallenauve.

M. de Sallenauve qui depuis le moment où la séance a été suspendue par son entrée dans la salle, a causé avec MM. d’Arthez et Canalis, paraît à la tribune. Son attitude est modeste, mais n’accuse aucun embarras. Tout le monde est frappé de son air de ressemblance avec les portraits d’un des plus fougueux orateurs révolutionnaires,

UNE VOIX. — C’est Danton, moins la petite vérole.

M. DE SALLENAUVE. — (Profond silence.)